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Albert au Tibet – Groupe EDLC

Albert au Tibet

 

 

C’est sûr, ce n’était pas un jour à prendre la route. Voilà deux heures qu’Albert a quitté la ville de Mc Leod Ganj  et il n’a pas fait 2 kilomètres. Son lama broute tranquillement en attendant que son congénère de devant avance. Alert trépigne.  On l’attend à Tsuglag Khang. Le Dalaï-lama fête son anniversaire et on compte sur lui pour découper le gâteau. Ils sont 17 à table. Alors forcément il fut un fort en math pour faire 17 parts égales. Et lui il est là bloqué juste avant le péage. Pourtant pas besoin d’être un bison futé pour savoir que le Week-end du 15 août tout est bouché sur les routes himalayennes.  Il a beau se dire que   « C’est comme ça » qu’ « Il faut laisser le temps au temps ». Le lama broute toujours et n’avance pas d’un pas.  Le temps a beau être relatif, quand on est pressé de se rendre d’un point A à un point B, rester sans bouger plusieurs soixantaines de minutes juste à côté du point A c’est problématique. S’il n’avait pas prété sa Deloreane à  Emmett il aurait pu se faire un petit « retour vers le futur » jusqu’au 14 août, histoire de prévoir de prendre un bon bouquin. Mais là il est en pleine journée noire et « noir c’est noir ».  Une lumière attire alors son attention. C’est le reflet du soleil sur la fenêtre d’une maison bleue accrochée à la colinne. C’est la maison de « San Francisco », le « déserteur » barbu « né quelque part » à « Ambalaba ». Le rayon de lumière pointait directement sur le temple du Daïla lama. Une idée lui vint. Albert, pris son élan et sauta et s’accrocha au rayon . Ainsi  « aussi sur un rayon de Lumière » c’est à trois cent mille kilomètres secondes qu’il arriva au palais. C’est à dire très vite. Pas le temps de dire ouf. Lassant son lama tout décoiffé dans les embouteillages. « Il était temps! » Les convives l’attendaient. Daïla souriant  est en train d’ouvrir  ses cadeaux. Le téléphone sonne. C’est  tonton Serge. Il  s’excuse. Je ne pourrais pas venir car « Je suis malade, complètement malade ». Chouette écrie Albert. Couper un gâteau en 16 c’est bien plus facile. 

Par Frederic




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