A l’heure des chats gris

 

Que les esprits s’échauffent, dansent toute la nuit
Qu’ils hurlent en silence, rythment les symphonies
La parade est lancée, zombies en défilé
Que viennent les vautours, les voisins enragés

Que la nuit nous enlace, brutale, vive, fugace,
Et le jour, à nouveau, montrer toutes ses grâces.
Ne laisser en repos ni mort, et ni vivant.
Faire de ce théâtre un magma raisonnant
Émulation ardente et foule de talents
Sève, sort de l’écorce, abreuve les géants

Créatifs et légion, nous sommes un grand frisson
Qui s’extrait des coulisses et jailli des prisons
Empreinte indélébile et souvenir grisant
Festival Echappés gravé pendant mile ans

Par Edouard Lapras




Retour au blog d'écriture


Aller au contenu principal